Visite de Porcs-Qualité-Ardenne (PQA)

Visite de Porcs-Qualité-Ardenne (PQA), le 18/08/2015

Nous avons été reçus par Jean-Claude Michel, responsable qualité de PQA, et Georges Royen, responsable des approvisionnements.

La coopérative PQA a été créée en 1989 à l’initiative de 14 producteurs, et est installée à Malmedy depuis 1999. L’abattoir a complété les activités de PQA en 2007. La coopérative comprend actuellement 140 éleveurs environ, et valorise les porcs dans trois filières : le porc fermier, le porc plein air (depuis 2003) et le porc bio (depuis 2000). La moitié des éleveurs sont dans cette dernière filière, avec souvent des nombres de porcs détenus plus faibles. La coopérative couvre toute la filière : l’alimentation, le transport, l’abattage, la transformation et la commercialisation. Les éleveurs cèdent 2 % du prix du porc à la coopérative.

Les porcs sont principalement destinés aux artisans bouchers car ils mettent en avant la qualité du produit. Le porc plein air est également commercialisé chez Delhaize, le porc bio est vendu dans les 6 boucheries bio et en grandes surfaces via un emballeur. Jusque 45 % des porcs sont exportés.

L’achat du porc au fermier est effectué à prix fixe, malgré les fluctuations du marché mondial. La baisse actuelle des prix du marché pose néanmoins problème à PQA car les morceaux non valorisés dans le circuit de la coopérative doivent être écoulés dans le marché, au prix du marché. Certains bouchers se remettent également en question, voyant le prix du porc « standard » diminuer fortement à côté du prix de PQA qui reste stable et haut. La concurrence entre porc standard et porc fermier est importante.

Actuellement, il y a un manque de porcs bio, notamment en raison des difficultés rencontrées par les éleveurs qui ont souhaité diversifier leurs activités en choisissant l’élevage des porcs. En effet, cet élevage nécessite une surveillance importante et une qualification technique parfois sous-évaluées.

Les porcs sont abattus trois jours par semaine, à raison de 1.000 à 1.200 porcs par semaine. Etant donné la cadence d’abattage (50 porcs à l’heure contre 370 porcs à l’heure à Aubel et plus encore dans les grands abattoirs industriels), l’abattoir présente beaucoup de souplesse pour l’abattage d’animaux non standardisés (ceux ayant une conformation particulière, une pilosité importante, etc.). PQA pourrait accueillir jusque 3x plus de porcs, en fonction de l’offre et de la demande.

PQA vise avant tout la qualité : les camions sont équipés pour assurer le bien-être animal pendant les longs transports, un système de brumisation est actif dans les étables, les porcs sont étourdis au CO2, l’épilage se fait par échaudage dans un tunnel vapeur puis par 2 passages au brûleur, les porcs sont fendus soit manuellement, soit mécaniquement… Certains coopérateurs peuvent reprendre leurs carcasses tandis que la majorité les font transformer et commercialiser.

Dans le but d’économiser de l’énergie, PQA a investi dans l’installation de 800 panneaux photovoltaïques, couvrant 25 % de la consommation électrique de la société.

PQA emploie entre 50 et 60 personnes, toutes activités confondues.

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