Voici une petite vidéo réalisée par le Mouvement Colibris (initié par Pierre Rabhi), parlant d’agriculture.
Après un constat assez négatif sur l’évolution de l’agriculture « hier », des solutions sont proposées pour demain.
L’agroécologie, les circuits courts… une solution selon vous ?
Merci Eddy pour tes réflexions. Une belle base de discussion !
Des fermes toujours plus grandes… jusque où ?
Comment favoriser la reprise par des jeunes ?
La ferme : quel compromis entre économie et écologie ?
Les circuits-courts, une solution ?
…
Des questions que nous allons aborder en profondeur dans les prochaines thématiques.
N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires !
Dans ce monde de fous piloté par des financiers obnubilés par la croissance, il me semble plus qu’urgent de réaliser que dans un environnement fini, cette logique de toujours plus gros, toujours plus grand, fonce droit dans le mur.
C’est à croire que ces adeptes de la croissance infinie sont des incultes qui n’ont jamais eu l’occasion de lire « La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf » de Jean de la Fontaine.
Cette logique appliquée à l’agriculture fait que les exploitations agricoles prises dans ce tourbillon deviennent toujours plus grosses et au moment de la relève ou de la retraire il n’y a que de grosses sociétés qui sont capable financièrement de prendre le relais.
Ces grosses sociétés sont plus préoccupées par le rendement financier que par le côté respect de la nature, sauvegarde de la biodiversité ou encore le respect des exigences du bio, qui plus est lorsqu’elles sont étrangères, elles se barrent avec cette création de richesse hors frontière.
Se calmer sur la taille des exploitations permettrait plus facilement, sur le plan financier, à des jeunes de se lancer dans l’aventure et de conserver localement le bénéfice de leur travail.
Rapprocher le producteur du consommateur et se passer des intermédiaires voraces serait tout bénéfice excepté pour ces intermédiaires mais nous ne devons pas nous faire de souci pour eux, avec tous le bénéfices qu’ils ont engrangés, ils sont très loin d’être sur la paille.